Plus de développement durable pour l’être humain et l’environnement

Plus de développement durable pour l’être humain et l’environnement

Réduire la malnutrition dans le monde, abaisser les émissions de l’élevage animal, renforcer les bases de l’existence des petits paysans d’ici à 2030: l’entreprise Royal DSM met les bouchées doubles dans les domaines du développement durable et de la santé. Son engagement montre que le développement durable doit s’intégrer dans une réflexion globale.

mercredi 22 septembre 2021

L’industrie agroalimentaire mondiale n’avait jamais autant nourri de bouches qu’aujourd’hui. Dans le même temps, elle contribue à de nombreux problèmes. Un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre est imputable à la production des denrées alimentaires et à la consommation. Pourtant, la malnutrition et la sous-alimentation sont endémiques: environ deux milliards d’êtres humains sont carencés en micronutriments, en raison d’un apport insuffisant en vitamines et sels minéraux. De nombreux agriculteurs vivent dans la pauvreté. Le groupe DSM s’est engagé à prendre des mesures dans le cadre d’objectifs concrets.


Alimentation saine

Près d’un tiers de l’humanité n’a qu’un accès limité à une alimentation adéquate. De nombreuses personnes souffrent de carences en vitamines et en sels minéraux. Des aliments de base enrichis et des compléments alimentaires sont un moyen simple et efficace pour leur venir en aide. DSM s’engage à combler, d’ici à 2030, les carences en micronutriments de 800 millions d’individus grâce à des aliments de base enrichis et à des compléments alimentaires. L’entreprise s’engage par ailleurs à renforcer le système immunitaire de 500 millions d’individus. C’est particulièrement important en temps de pandémie.


Réduire les gaz à effet de serre

L’agriculture, en particulier la garde d’animaux de rente, est responsable d’une part importante des émissions de gaz à effet de serre et donc du changement climatique. Dans le même temps, elle est la première à pâtir des bouleversements climatiques. C’est pourquoi il est urgent de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Dans la production laitière, les gaz à effet de serre seront diminués de 20% d’ici à 2030. Les élevages de porcs devront réduire d’un tiers leurs émissions d’ammoniac. Idem pour les émissions de phosphore dans les élevages de volailles. Grâce à des additifs pour l’alimentation animale, on peut par exemple réduire la production de méthane dans l’estomac des bovins.


Permettre de vivre dignement

Le monde compte environ un milliard d’agriculteurs. Près de la moitié d’entre eux vit dans la pauvreté et n’a qu’un faible accès à une alimentation saine. Les agriculteurs ont besoin d’un revenu équitable et stable pour subvenir à leurs besoins existentiels. DSM s’engage à améliorer, d’ici à 2030, les conditions d’existence de 500 000 petits paysans. Pour atteindre cet objectif, l’entreprise renforce sa collaboration avec Africa Improved Foods (AIF). Basé au Rwanda, ce partenariat public-privé produit des nutriments enrichis et des denrées alimentaires accessibles à toutes les bourses. Il achète les céréales aux agriculteurs locaux, ce qui leur garantit un revenu régulier et sûr. L’exemple le montre: le développement durable comporte aussi une dimension sociale.

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