
La biotechnologie n'en est qu'à ses débuts
Lorsque Frank Schirrmacher a vidé les pages de la rubrique culturelle du Frankfurter Allgemeine Zeitung le 27 juin 2000 pour publier le génome humain, qui venait d'être décrypté pour la première fois, lettre par lettre sur six pages, la biotechnologie a attiré pour la première fois l'attention du grand public.

Vers un avenir génétiquement modifié – bientôt en Suisse aussi ?
L'édition génomique est considérée comme un espoir pour une agriculture plus durable et plus résistante au changement climatique. Mais la Suisse hésite à l'autoriser. Une initiative populaire demande même son interdiction. Mais que peut vraiment apporter CRISPR ?

Le manque de diversité devient un problème existentiel
La diminution de la diversité génétique dans les champs est un problème croissant. Malheureusement, celui-ci ne cesse de s'aggraver, notamment parce que les responsables politiques en Suisse et dans l'UE abordent la question sous l'angle idéologique au lieu de se fier aux données scientifiques.
Mythes & Faits
swiss-food se veut une plateforme d’information basée sur des faits. Des faits importants y sont expliqués de façon claire et intelligible.
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Une invasion de fourmis menace les communes zurichoises
Une fourmi envahissante originaire de la région méditerranéenne se propage rapidement dans le canton de Zurich et menace les communes ainsi que les projets de construction et l'agriculture. Les insecticides pourraient aider, mais leur utilisation reste très limitée.

Vers un avenir génétiquement modifié – bientôt en Suisse aussi ?
L'édition génomique est considérée comme un espoir pour une agriculture plus durable et plus résistante au changement climatique. Mais la Suisse hésite à l'autoriser. Une initiative populaire demande même son interdiction. Mais que peut vraiment apporter CRISPR ?

Moins de 50 % : comment la Suisse compromet son autosuffisance
L'agriculture suisse est soumise à une pression énorme. Les conditions météorologiques extrêmes, les ravageurs et les réglementations toujours plus strictes pèsent lourdement sur les producteurs. Conséquence : le taux d'autosuffisance diminue de manière dramatique, en particulier pour les denrées alimentaires végétales. Afin de garantir la sécurité alimentaire en Suisse, il est urgent de mettre en place des produits phytosanitaires efficaces.

Le débat sur les OGM ne reflète qu'une partie de la vérité
Ceux qui ne voient que les risques restent aveugles aux opportunités offertes par une nouvelle technologie. Les opposants aux OGM ont présenté un nouveau sondage sur les nouvelles méthodes de sélection, qui présente des lacunes révélatrices.
Savoir

« Sans génie génétique », rien ne va plus !
Depuis des années, les politiciens et les associations écologistes attisent inutilement les craintes à l'égard d'une technologie qui, depuis des décennies, permet de préserver les ressources et l'environnement et d'améliorer la qualité et la tolérance des aliments et des cosmétiques. Il est temps de mettre fin à cette tromperie des consommateurs.

« La protection des cultures n'est plus garantie »
L'agriculture suisse est confrontée à une impasse en matière de protection des cultures. Lors du Swiss-Food Talk du 1er juillet 2025, trois représentants du secteur agricole ont expliqué comment les interdictions, le manque d'alternatives et la longueur des procédures d'autorisation mettent leurs cultures à rude épreuve.

Combattre la désinformation, c'est comme essayer de rassembler des chats
La science-fiction a tendance à se faire passer pour des faits scientifiques, jusqu'à ce que quelqu'un comme moi vienne avec un tas de preuves irréfutables. Mais soyons réalistes : démystifier les absurdités demande bien plus d'efforts que de les produire. Jonathan Swift le savait en 1710, et me voilà, des siècles plus tard, toujours en train de dire la vérité avant que la prochaine désinformation virale ne fasse des ravages.

La protection du climat ne doit pas compromettre la sécurité alimentaire
L'agriculture est soumise à une pression croissante pour devenir climatiquement neutre. Mais comment y parvenir sans compromettre la sécurité alimentaire ? Dans le podcast sur la politique agricole, Hannah von Ballmoos-Hofer, responsable du département Énergie de l'Union suisse des paysans, souligne que la protection du climat est importante, mais qu'elle ne doit pas se faire au détriment de la sécurité alimentaire.
Audio & Vidéo
swiss-food propose un grand nombre de vidéos et de podcasts passionnantes sur les thèmes des denrées alimentaires, de l’agriculture et de la recherche.
Vers les podcasts et vidéosPolitique

Une approbation plus rapide des produits phytosanitaires est attendue depuis longtemps
La Suisse interdit activement des substances actives qui ont également été retirées du marché de l’UE. En revanche, elle freine lorsqu’il s’agit d’introduire de nouveaux produits : des moyens modernes, déjà autorisés dans les pays voisins, restent bloqués chez nous. Cela pourrait enfin changer. La Commission de l’économie et des redevances du Conseil national a adopté une proposition en ce sens.

Différentes perceptions
Alors que la charge administrative croissante est perçue comme un souci majeur dans l'économie, une partie de la population voit les choses différemment. En attendant, les réglementations sont régulièrement utilisées comme un instrument de pouvoir dans la lutte concurrentielle, au grand dam des PME.

La production indigène, un point aveugle
La sécurité alimentaire de la Suisse est de plus en plus sous pression : les récoltes catastrophiques de blé et de pommes de terre de l'année dernière ont entraîné une dépendance croissante vis-à-vis des importations. Pourtant, le rapport de l'Office fédéral pour l'approvisionnement économique du pays (OFAE) reste largement muet sur la situation précaire de l'agriculture nationale. C'est pourquoi la CI Entreprises paysannes a vivement critiqué la Confédération.

Réglementation des PFAS en Suisse : pas plus vite, mais mieux
Certains appellent les PFAS des « produits chimiques éternels ». Leur utilisation doit être réglementée le plus intelligemment possible. Pour cela, il faut d'abord un travail de fond précis de la part de la Confédération, estiment Stefan Brupbacher, Urs Furrer et Stephan Mumenthaler.
L'éclairage
Les éclairages sont signalés par un petit projecteur. Ils mettent en lumière les angles morts dans les discussions relatives à la politique agricole.
Vers les éclairagesRecherche

Le manque de diversité devient un problème existentiel
La diminution de la diversité génétique dans les champs est un problème croissant. Malheureusement, celui-ci ne cesse de s'aggraver, notamment parce que les responsables politiques en Suisse et dans l'UE abordent la question sous l'angle idéologique au lieu de se fier aux données scientifiques.

Recherche contre les maladies fongiques à Lyon
Les maladies fongiques comptent parmi les plus grandes menaces pour la production alimentaire mondiale. Elles mettent en péril les récoltes, causent chaque année des milliards de dommages et exercent depuis toujours une pression sur les agriculteurs. Un reportage détaillé de la RTS donne un aperçu du centre mondial de recherche et développement de Bayer à Lyon, où sont étudiés de nouveaux fongicides respectueux de l'environnement.

La science tire la sonnette d'alarme : le projet du Conseil fédéral freine l'innovation
Les nouvelles méthodes de sélection génomique sont considérées dans le monde entier comme porteuses d'espoir pour une agriculture résiliente au climat – précises, efficaces et sûres. Alors que des pays comme les États-Unis, le Japon ou bientôt l'UE misent sur la déréglementation, la proposition de réglementation du Conseil fédéral reste timide. Aujourd'hui, les chercheurs et l'industrie tirent la sonnette d'alarme : les règles proposées seraient si strictes qu'elles bloqueraient de facto l'innovation et l'application.

Les autorisations deviennent un frein à l’innovation dans le monde entier – et l’agriculture reste sur le carreau
De nouvelles données en provenance des États-Unis illustrent ce qui est depuis longtemps une réalité en Europe et en Suisse : le développement et l’autorisation de nouveaux produits phytosanitaires sont devenus un processus si complexe, long et coûteux que même les solutions innovantes et durables peinent à atteindre le marché.