Old Stories Die Hard – quand le (bio-)marketing brouille la vue sur la réalité
Un documentaire de l’ORF met en lumière ce que beaucoup d’adeptes du bio ne veulent pas entendre : la mutagénèse est une forme de génie génétique – et se retrouve depuis des décennies dans d’innombrables variétés. Pourtant, des détaillants bio comme REWE et dm exigent des obligations d’étiquetage pour les nouvelles méthodes d’amélioration variétale. Sur le plan scientifique, cela n’a aucun sens.
Ce qui se trouve vraiment dans votre panier
De la génétique dans notre panier d’achats ? Oui – et bien plus souvent qu’on ne le pense. Qu’il s’agisse de pâtes, de pain ou de légumes : une grande partie de nos produits du quotidien provient de sélections obtenues par mutagenèse, une intervention sur le génome considérée comme sûre. Il est grand temps de dissiper les mythes les plus courants.
Les méthodes de sélection génomique n’ont aucune chance de faire leurs preuves
Les méthodes modernes d’amélioration génomique sont légalement considérées comme du génie génétique – et sont donc, jusqu’à aujourd’hui, pratiquement bloquées. Pourtant, nous consommons depuis des décennies des plantes génétiquement modifiées, simplement sous l’étiquette de « mutagénèse classique ». Les nouvelles méthodes, plus précises, sont soumises à une réglementation plus stricte que les anciennes, alors que la science les considère comme plus sûres. Une contradiction qui devrait être corrigée de toute urgence. L’UE montre le bon exemple.
Mythes & Faits
swiss-food se veut une plateforme d’information basée sur des faits. Des faits importants y sont expliqués de façon claire et intelligible.
Vers les mythes et faitsDans les médias
Old Stories Die Hard – quand le (bio-)marketing brouille la vue sur la réalité
Un documentaire de l’ORF met en lumière ce que beaucoup d’adeptes du bio ne veulent pas entendre : la mutagénèse est une forme de génie génétique – et se retrouve depuis des décennies dans d’innombrables variétés. Pourtant, des détaillants bio comme REWE et dm exigent des obligations d’étiquetage pour les nouvelles méthodes d’amélioration variétale. Sur le plan scientifique, cela n’a aucun sens.
Protéines oui – végétalien ? Plutôt non.
Après des années d'engouement pour les substituts de viande, l'enthousiasme pour l'alimentation végétalienne semble s'estomper. De plus en plus de restaurants reviennent à la viande. Les consommateurs privilégient également davantage le pragmatisme plutôt que le renoncement.
Triazole dans le lac Léman : les autorités lèvent l'alerte
À la fin de l'été 2025, la nouvelle a fait sensation : la substance 1,2,4-triazole, un composé chimique utilisé dans diverses applications, a été détectée dans l'eau potable du lac Léman. Aujourd'hui, les cantons de Genève, Vaud et Valais donnent le feu vert : l'eau peut être bue sans crainte.
« Il y a aussi une vie avant la mort » – Le pape du vin Philipp Schwander sur l’air du temps et l’activisme des autorités sanitaires
Le Master of Wine suisse critique, dans une interview, le fait que le vin soit de plus en plus diabolisé — en contradiction avec les preuves scientifiques et sans véritable débat sur les doses et les risques.
Savoir
Résidus, valeurs limites, confiance – regarder les faits derrière les gros titres
Dans cet entretien avec le toxicologue Lothar Aicher, il est question de la manière dont les résidus sont absorbés par l’organisme, de l’évaluation de leur dangerosité et du rôle que joue l’analytique moderne.
Danger n’est pas synonyme de risque : comment nous comprenons – et devrions comprendre – les valeurs limites
Dans cet épisode du podcast, la chercheuse en risques Angela Bearth parle des résidus et des valeurs limites dans les denrées alimentaires – un sujet souvent débattu de manière émotionnelle.
PFAS, conflits d’objectifs et responsabilité – comment politique et agriculture trouvent des solutions
Dans cet épisode de la série commune d’Agrarpolitik – der Podcast et swiss-food.ch, la conseillère nationale Christine Badertscher explique comment les résidus et les valeurs limites sont débattus au Parlement.
Valeurs limites, autorisations, responsabilité – comment les produits phytosanitaires sont réellement évalués
Les valeurs limites occupent souvent le premier plan dans le débat public – alors qu’en réalité, elles ne constituent qu’une petite partie d’un système d’évaluation des risques bien plus vaste. Le Dr Michael Beer, chef de la division Alimentation à l’Office fédéral de la sécurité alimentaire, apporte des éclaircissements.
Audio & Vidéo
swiss-food propose un grand nombre de vidéos et de podcasts passionnantes sur les thèmes des denrées alimentaires, de l’agriculture et de la recherche.
Vers les podcasts et vidéosPolitique
Une approbation plus rapide des produits phytosanitaires est attendue depuis longtemps
La Suisse interdit avec assiduité des substances retirées du marché dans l’UE. En revanche, elle freine l’autorisation de produits modernes, disponibles chez les pays voisins. Cela pourrait changer : la Commission de l’économie du Conseil national a adopté une proposition en ce sens.
Différentes perceptions
Alors que la charge administrative croissante est perçue comme un souci majeur dans l'économie, une partie de la population voit les choses différemment. En attendant, les réglementations sont régulièrement utilisées comme un instrument de pouvoir dans la lutte concurrentielle, au grand dam des PME.
La production indigène, un point aveugle
La sécurité alimentaire de la Suisse est de plus en plus sous pression : les récoltes catastrophiques de blé et de pommes de terre de l'année dernière ont entraîné une dépendance croissante vis-à-vis des importations. Pourtant, le rapport de l'Office fédéral pour l'approvisionnement économique du pays (OFAE) reste largement muet sur la situation précaire de l'agriculture nationale. C'est pourquoi la CI Entreprises paysannes a vivement critiqué la Confédération.
Réglementation des PFAS en Suisse : pas plus vite, mais mieux
Certains appellent les PFAS des « produits chimiques éternels ». Leur utilisation doit être réglementée le plus intelligemment possible. Pour cela, il faut d'abord un travail de fond précis de la part de la Confédération, estiment Stefan Brupbacher, Urs Furrer et Stephan Mumenthaler.
L'éclairage
Les éclairages sont signalés par un petit projecteur. Ils mettent en lumière les angles morts dans les discussions relatives à la politique agricole.
Vers les éclairagesRecherche
Le manque de diversité devient un problème existentiel
La diminution de la diversité génétique dans les champs est un problème croissant. Malheureusement, celui-ci s'aggrave, notamment parce que les responsables politiques en Suisse et dans l'UE abordent la question sous l'angle idéologique au lieu de se fier aux données scientifiques.
Recherche contre les maladies fongiques à Lyon
Les maladies fongiques comptent parmi les plus grandes menaces pour la production alimentaire mondiale. Elles mettent en péril les récoltes, causent chaque année des milliards de dommages et exercent depuis toujours une pression sur les agriculteurs. Un reportage détaillé de la RTS donne un aperçu du centre mondial de recherche et développement de Bayer à Lyon, où sont étudiés de nouveaux fongicides respectueux de l'environnement.
La science tire la sonnette d'alarme : le projet du Conseil fédéral freine l'innovation
Les nouvelles méthodes de sélection génomique sont considérées dans le monde entier comme porteuses d'espoir pour une agriculture résiliente au climat – précises, efficaces et sûres. Alors que des pays comme les États-Unis, le Japon ou bientôt l'UE misent sur la déréglementation, la proposition de réglementation du Conseil fédéral reste timide. Aujourd'hui, les chercheurs et l'industrie tirent la sonnette d'alarme : les règles proposées seraient si strictes qu'elles bloqueraient de facto l'innovation et l'application.
Les autorisations deviennent un frein à l’innovation dans le monde entier – et l’agriculture reste sur le carreau
De nouvelles données en provenance des États-Unis illustrent ce qui est depuis longtemps une réalité en Europe et en Suisse : le développement et l’autorisation de nouveaux produits phytosanitaires sont devenus un processus si complexe, long et coûteux que même les solutions innovantes et durables peinent à atteindre le marché.