Qu’il s’agisse de pâtes, de pain ou de carottes – la génétique se cache dans bien plus de produits qu’on ne le pense généralement. Elle a depuis longtemps trouvé sa place même dans le rayon bio. Il est grand temps de retirer quelques œufs pourris du panier. Attention : consommation à vos risques et périls – le contenu de la vidéo peut contenir des traces de génie génétique.

Beaucoup de nos aliments sont le résultat de décennies de sélection végétale. Plus grands, plus savoureux, plus longue conservation, moins sensibles aux maladies et plus résistants à la chaleur et à l’humidité – les exigences envers nos cultures sont élevées. Il n’est donc pas surprenant que les méthodes de sélection aient constamment évolué.

Un véritable saut quantique a été franchi avec la mutagénèse, qui a débuté il y a près de 100 ans, lorsque des rayons X et gamma ont été utilisés pour la première fois afin de provoquer des mutations aléatoires et non ciblées dans l’orge et le maïs. Dans les années 1950, des agents mutagènes chimiques sont venus s’ajouter, permettant de générer des mutations de manière encore plus efficace. Dans les années 1960 et 1970, la mutagénèse s’est imposée dans le monde entier, et de nombreuses variétés encore cultivées aujourd’hui sont issues de cette phase de sélection mutagène – cela vaut également pour les variétés biologiques.