Industry research for large-scale sustainability
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Texte en français ci-dessous


19.11.2025

Das Gift und die Dosis – Grenzwerte im Fokus

Am 5. November fand im Zürcher Bogen F der Live-Podcast «Das Gift und die Dosis – Grosse Panik um kleine Werte?» statt. Der Event bildete den Abschluss der gemeinsamen Podcast-Reihe von Agrarpolitik – der Podcast und swiss-food.ch. Im Mittelpunkt stand die Frage, wie wir in der Schweiz mit chemischen Rückständen und den entsprechenden Grenzwerten umgehen – und was es braucht, damit kleine Werte weniger grosse Emotionen auslösen.

Moderator Andreas Wyss eröffnete den Abend mit der Frage an Dr. Michael Beer, stellvertretender Direktor des Bundesamts für Lebensmittelsicherheit und Veterinärwesen (BLV), was er zu den kürzlich erst publizierten Untersuchungen meine, dass Glyphosat wohl gar nicht hauptsächlich aus der Landwirtschaft stamme, sondern als Abbauprodukt von Waschmitteln gebildet werde. Beer erinnert daran, dass der Einbezug neuer Erkenntnisse inhärent sei in der Wissenschaft und bei seiner Tätigkeit.

Wyss thematisiert darauf ein aktuelles Beispiel: Im Genfersee wurden kürzlich leicht erhöhte Werte des Stoffs 1,2,4-Triazol gemessen. Doch wie gefährlich ist das tatsächlich? Er zitiert ein gemeinsames Communiqué der Kantonsbehörden von Waadt, Genf und Wallis, nachdem man bis zu 900 Liter Wasser täglich trinken müsste, um eine schädliche Dosis zu erreichen. Der Wert macht deutlich, wie gross die Sicherheitsmargen sind. Für Michael Beer sind Bedenken dennoch legitim: «Die Gesellschaft muss entscheiden, wie stark sie ihr Trinkwasser schützen will und welche Risiken sie akzeptiert – und welche eben nicht.»

Damit die Bevölkerung genau das könne, sei sie auf transparente Kommunikation angewiesen, findet Sara Stalder, Geschäftsleiterin der Stiftung für Konsumentenschutz. Sie relativiert jedoch die ganze Diskussion. In der Bevölkerung nehme sie keine Panik um Grenzwerte wahr. «Viele Menschen wissen gar nicht, was Grenzwerte bedeuten», so Stalder. Viel schlimmer sei die Verunsicherung, welche die aktuell kursierenden Schlagzeilen um Grenzwerte auslöst: «Die Konsumentinnen und Konsumenten wissen nie, was sie jetzt glauben sollen. Es gibt Studien, die zeigen, dass irgendein Wert sehr schlecht für die Gesundheit ist – und dann gibt es wiederum Gegenstudien, die beweisen, dass es überhaupt nicht so ist.» Wichtig sei vor allem, dass die Konsumenten nicht in die Irre geführt werden. «In der Schweiz gehen viele davon aus, dass das, was sie essen und trinken, schön und gut ist.» Und dass bei Grenzwertüberschreitungen immer gleich die Landwirtschaft als Verursacher dargestellt wird, führt sie darauf zurück, dass das Ausbringen von Pflanzenschutzmitteln für die Bevölkerung halt sehr sichtbar ist – im Gegensatz beispielsweise zu Rückständen aus der Kosmetik.

Verbote können neue Probleme schaffen

Vor vorschnellen Reaktionen und politischen Schnellschüssen warnte Dominique Werner von scienceindustries: «Verbote lösen selten Probleme – sie schaffen oft neue, indem Alternativen nicht unbedingt besser und nachhaltiger sind. Innovation entsteht nicht aus Verboten, sondern aus dem der forschenden Industrie eigenen Trieb zur stetigen Verbesserung.»

Die Industrie, so Werner, habe grosses Interesse daran, Emissionen zu reduzieren und Lösungen zu finden. «Gefährliche Chemikalien werden nur eingesetzt, wenn es wirklich nötig ist. Auch wir wollen sauberes Wasser und sichere Produkte.»

Er erinnerte daran, dass auch die Industrie Teil der Gesellschaft ist: «Wir sind alle Konsumenten. Und auch wir wollen unseren Kindern keine Probleme hinterlassen.»

Zwischen Wissenschaft und Wahrnehmung

Alle drei Panelisten waren sich einig: Moderne Analytik kann heute winzigste Spuren messen. Doch je kleiner die Werte, desto schwieriger die Kommunikation. «Wir müssen Unsicherheiten klar benennen», sagte Beer. «Das schafft Vertrauen.»

Nach der spannenden Diskussion folgte eine Fragerunde mit dem Publikum. Im Anschluss wurde beim Apéro riche weiter über Grenzwerte, Verantwortung und Vertrauen diskutiert.

Die Live-Podcast-Folge ist als KI-Synchronisation auch auf Französisch und Englisch verfügbar:

Voici la version française (traduite par une IA)
Here is the English version (AI-translated)

Zur gesamten Serie Agrarpolitik – der Podcast mit swiss-food

Der Agrarpolitik-Podcast und swiss-food.ch beleuchten in einer gemeinsamen Serie, wie wir in der Schweiz mit Risiken, Messwerten und Wahrnehmungen von Chemikalien umgehen – sachlich, verständlich und praxisnah.

Den krönenden Abschluss bildete der Live-Event im Bogen F in Zürich.

Zu den Folgen:

Folge 1 mit Dr. Angela Bearth

Folge 2 mit Dr. Lothar Aicher

Folge 3 mit Dr. Michael Beer

Folge 4 mit Christine Badertscher

19.11.2025

Le poison et la dose – les valeurs limites sous la loupe

Le 5 novembre dernier, le podcast en direct « Le poison et la dose – Grande panique pour de petites valeurs ? » s’est tenu au Bogen F à Zurich. L’événement marquait la conclusion de la série de podcasts réalisée conjointement avec Agrarpolitik – der Podcast et swiss-food.ch. La soirée était consacrée à la manière dont nous gérons, en Suisse, les résidus chimiques et les valeurs limites correspondantes – et ce qu’il faut pour éviter que de petites valeurs ne déclenchent de grandes émotions.

Le modérateur Andreas Wyss a ouvert la soirée en interrogeant le Dr Michael Beer, directeur adjoint de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), sur ce qu’il pensait des récentes études publiées selon lesquelles le glyphosate ne proviendrait probablement pas principalement de l’agriculture, mais serait formé comme produit de dégradation de certains détergents. M. Beer a rappelé que l’intégration de nouvelles connaissances est inhérente à la science et à son travail.

Andreas Wyss a ensuite abordé un exemple d’actualité : des valeurs légèrement élevées de la substance 1,2,4-triazole ont récemment été mesurées dans le lac Léman. Mais à quel point cela est-il réellement dangereux ? Il cite un communiqué commun des autorités cantonales de Vaud, Genève et Valais, selon lequel il faudrait boire jusqu’à 900 litres d’eau par jour pour atteindre une dose nuisible. Ce chiffre démontre à quel point les marges de sécurité sont grandes. Pour Michael Beer, les préoccupations restent néanmoins légitimes : « La société doit décider dans quelle mesure elle souhaite protéger son eau potable et quels risques elle accepte – et lesquels elle n’accepte justement pas. »

Pour que la population puisse justement prendre de telles décisions, elle dépend d’une communication transparente, estime Sara Stalder, directrice de la Fondation pour la protection des consommateurs. Elle relativise toutefois l’ensemble du débat. Dans la population, elle ne constate aucune panique liée aux valeurs limites. « Beaucoup de personnes ne savent même pas ce que signifient les valeurs limites », explique-t-elle. Bien plus grave, selon elle, est l’incertitude provoquée par les gros titres actuels : « Les consommatrices et consommateurs ne savent jamais quoi croire. Une étude affirme qu’une valeur est très mauvaise pour la santé, puis une autre prouve exactement le contraire. » L’essentiel est de ne pas induire les consommateurs en erreur. « En Suisse, beaucoup partent du principe que ce qu’ils mangent et boivent est de bonne qualité. » Et si l’agriculture est immédiatement montrée du doigt en cas de dépassement de valeurs limites, c’est parce que l’application des produits phytosanitaires est très visible – contrairement, par exemple, aux résidus issus des cosmétiques.

Des interdictions peuvent créer de nouveaux problèmes

Dominique Werner, de scienceindustries, a mis en garde contre des réactions hâtives et des décisions politiques précipitées : « Les interdictions résolvent rarement les problèmes – elles en créent souvent de nouveaux, car les alternatives ne sont pas forcément meilleures ou plus durables. L’innovation ne naît pas d’interdictions, mais de la volonté d’amélioration continue propre à l’industrie de la recherche. »

Selon Dominique Werner, l’industrie a tout intérêt à réduire les émissions et à trouver des solutions. « Les substances chimiques dangereuses ne sont utilisées que lorsqu’elles sont réellement nécessaires. Nous aussi, nous voulons de l’eau propre et des produits sûrs. »

Il a rappelé que l’industrie fait aussi partie de la société : « Nous sommes tous des consommateurs. Et nous ne voulons pas, nous non plus, laisser des problèmes à nos enfants. »

Entre science et perception

Les trois intervenants étaient unanimes sur un point : les méthodes d’analyse modernes permettent aujourd’hui de mesurer des traces infimes. Mais plus les valeurs sont petites, plus la communication devient difficile. « Nous devons nommer clairement les incertitudes », affirme M. Beer. « C’est ainsi que l’on crée la confiance. »

Cette discussion passionnante a été suivie d’une session de questions du public. La soirée s’est poursuivie autour d’un apéritif dînatoire, où l’on a encore débattu des valeurs limites, de la responsabilité et de la confiance.

L’épisode du podcast en direct est également disponible en version anglaise et bien sûr en allemand (version originale) :

Voici la version anglaise (traduite par IA)
Voici la version allemand (version originale)

Aperçu de toute la série Agrarpolitik – der Podcast avec swiss-food

Le podcast Agrarpolitik et swiss-food.ch éclairent, dans une série commune, la manière dont nous gérons, en Suisse, les risque, les valeurs mesurées et la perception des produits chimiques – de façon objective, compréhensible et pratique.

Le point d’orgue a été l’événement en direct au Bogen F à Zurich.

Épisodes :
Épisode 1 avec Dr Angela Bearth

Épisode 2 avec Dr Lothar Aicher

Épisode 3 avec Dr Michael Beer

Épisode 4 avec Christine Badertscher

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